La Ligue de l'Imaginaire lance Le Pire des Noëls
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La ligue de l’Imaginaire a choisi la librairie Martelle d’Amiens le 8 octobre 2025 – en partenariat avec le réseau Les Libraires ENSEMBLE - pour le lancement officiel de son nouveau recueil de nouvelles inédites : Le Pire des Noëls, spécial frayeur (Le Livre de poche). Créée en 2008 et présidée aujourd’hui par Olivier Norek, cette ligue est un collectif qui rassemble une vingtaine d'écrivains francophones dont l’objectif est de promouvoir les littératures de l’imaginaire. Olivier Bal, Jean-Luc Bizien, Sandrine Destombes, Sébastien Drouin, Alexis Laipsker, Nicolas Lebel, Olivier Norek, Cédric Sire, Niko Tackian, et Franck Thilliez sont venus pour l’occasion en compagnie d’Alix Orhon, éditrice du segment Thriller et policier pour le Livre de poche. La soirée a attiré de nombreux lecteurs à la librairie dont l’équipe prépare l'évènement depuis de longs mois.
Après Le Rire Médecin qui a reçu 50 000 € en 2024, c’est l’association CTEB (Centre de Transcription et d’Édition en Braille), qui favorise l’accès au livre et à la culture des aveugles, qui recueillera les bénéfices liés à la vente de ce deuxième recueil, auquel tous les auteurs participent de manière bénévole. Parrainé par l’écrivain Bernard Minier, membre de la Ligue, le CTEB est une association à but non lucratif et reconnue d’intérêt général, qui agit depuis 37 ans pour adapter l’actualité littéraire en braille, et tous types de projets, à la déficience visuelle.
Marie Gaudefroy, directrice du Livre à la librairie Martelle, a pris la parole « avec une grande joie et une vive émotion » pour remercier les différents partenaires : « cette collaboration entre la Ligue de l'Imaginaire et notre réseau de librairies indépendantes françaises envoie un signal fort et inspirant à l'ensemble de la profession. Oui, ensemble, nous pouvons bâtir des projets ambitieux, ancrés dans les territoires et portés par des valeurs communes. »
Denis Guérin, chargé de communication au CTEB, s’est réjoui également que l’association ait été choisie par la Ligue cette année : « c'est la première action d'envergure qui nous permet de vous parler en public, de l'édition adaptée ». Le coût de fabrication d’un livre en braille s’élevant à 700 €, l’association a besoin de soutien pour qu’il puisse être proposé sur le marché, au prix éditeur classique. La mobilisation de la Ligue, « le premier maillon de la chaîne du livre, l’auteur qui écrit son histoire », est une excellente nouvelle pour le CTEB qui interpelle sans succès les pouvoirs publics depuis deux ans sur le sujet.
En partance pour la Réunion, Bernard Minier, qui signe la première nouvelle du recueil intitulée Les soirées du Lapin chasseur, avait préparé une vidéo pour évoquer son engagement aux côtés de l’association : « Il faut savoir que le braille est présent dans 141 pays dans le monde, que la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées, considère le braille comme essentiel dans les domaines de l'accès à l'information, de l'éducation, de la liberté d'expression, de l'inclusion sociale, parce que le braille, c'est apprendre à lire, mais aussi à écrire, à calculer. Il y a 10 000 personnes aveugles et 35 000 personnes malvoyantes qui sont scolarisées en France, chaque année. Or seulement 6 % des titres publiés sont transcrits en braille. C’est pour cela que se bat le CTEB. »
Dans Le Pire des Noëls (Le Livre de poche, 2025), onze auteurs s’emploient pour la bonne cause, à vous faire vivre la magie – noire - de Noël. Angoisse, frissons, peur bleue, sont au rendez-vous de ce recueil « spécial frayeur ». En 2026, onze autres auteurs membres de la Ligue de l’Imaginaire, mettront leur plume au service d’un nouveau livre « spécial love stories ». « Mais vous imaginez bien, prévient Olivier Norek, que si les auteurs de la Ligue s'attaquent aux love stories, ça va être un peu dégueulasse ! »
C'est pendant cette période qui court de Noël au Nouvel an, et que je consacre généralement à relire les classiques - Italo Calvino a expliqué pourquoi il faut relire les classiques : parce qu'un classique est un livre qui n'a jamais fini de dire ce qu'il a à dire -, cette période où aux longues rêveries se mêlent le bruit de la pluie furieuse fouettant les carreaux, c'est à cette période donc que, comme chaque mois de décembre, je rejoignais mon ami Pierre au Lapin chasseur pour notre traditionnel dîner de fin d'année.