Les bibliothèques ne sont pas des sanctuaires ! La preuve aujourd'hui avec "Le Petit Cabaret Brassens", scène ouverte aux amateurs du musicien sétois dans le hall de la grande bibliothèque amiénoise. Un bel hommage au poète qui aurait fêté ses 90 ans en ce 22 octobre 2011, et auquel une exposition est d'ailleurs actuellement consacrée.
Les organisateurs avaient lancé l'appel suivant : "Tout le monde a fredonné un jour l’une de ses chansons : Le Gorille, Les amoureux des bancs publics, Auprès de mon arbre et bien d’autres. Nous invitons les musiciens de tout poil à chanter Brassens à la bibliothèque. Le petit cabaret Brassens, installé dans le hall d’exposition, accueille les musiciens en herbe, de tous âges, de tous styles, amateurs ou avertis. Formule acoustique."
Ils étaient six chanteurs et musiciens cet après-midi, à répondre à l'invitation et à monter sur la scène du petit cabaret Brassens devant de nombreux spectateurs de tous âges. Ils étaient six, avec ou sans leur texte, un orgue de barbarie ou une simple guitare sèche en main.
Pas d'artifice ni de prétention chez nos chanteurs, mais une grande liberté toujours dans le respect de l'esprit de Brassens. Le public ne s'y est pas trompé, qui a repris en chœur Gare au gorille !, Je me suis fait tout petit ou La complainte des filles de joie notamment.
Le hall d'exposition de la bibliothèque s'est réchauffé, les cœurs aussi, au son de la musique et des applaudissements. Une bonne idée que ce moment de partage convivial pour donner vie à une exposition. L'expression "patrimoine vivant" y a pris tout son sens... mais "pourquoi philosopher alors qu'on peut chanter ?" (Georges Brassens)
ourquoi philosopher alors qu'on peut chanter?